Je suis bibliothécaire.
Je ne lis plus.
Je suis bibliothécaire.
J’ai beaucoup lu.
Je suis bibliothécaire.
J’ai trop lu.
Je suis bibliothécaire.
J’ai lu de tout.
Je suis bibliothécaire.
Je n’ai plus envie de lire.
Je suis bibliothécaire.
Il y a trop de livres intéressants.
Je suis bibliothécaire.
J’ai trop de choses à faire.
Je suis bibliothécaire.
Internet m’a tuer… mon temps libre.
Je suis bibliothécaire.
Je suis toujours occupé.
Je suis bibliothécaire.
J’aime mon métier.
Je suis bibliothécaire.
J’ai beaucoup évolué.
Je suis bibliothécaire.
Mon métier a beaucoup évolué.
Je suis bibliothécaire.
J’ai trop de choses à faire.
Je suis bibliothécaire.
Et j’aime ça.
Je suis bibliothécaire.
Et je ne sais presque faire que ça.
Je suis bibliothécaire.
Pour les autres.
Je suis bibliothécaire.
Pour moi.
Je suis bibliothécaire.
Pour ma bibliothèque.
Je suis bibliothécaire.
Mais je ne sais plus ce que c’est.
Je suis bibliothécaire.
Par passion.
Je suis bibliothécaire.
Par obligation.
Je suis bibliothécaire.
Je ne peux rien y faire.
Je suis bibliothécaire.
Je ne veux rien y faire.
Je suis bibliothécaire.
Et j’en suis fier !
Je ne suis pas bibliothécaire mais oui, il y a trop de livres intéressants, trop de choses à faire.
Internet ne m’a pas tuer, il m’a tué, mais pas complètement.
Sur ce, je vais réouvrir, et finir peut-être, un livre.
Tiens… quand j’étais petite, je rêvais justement à travailler dans le monde des livres. Avec l’âge, je me suis dit que bibliothécaire semblait idéal, mais qu’on devait sans cesse être dérangé dans ses lectures par des lecteurs désagréables… et libraire, mais vendre un livre, j’en serais incapable! Finalement, j’ai fait comme Jack London: écrire pour financer un mode de vie uniquement consacré aux livres et à la lecture!
Je ne lis plus tellement et ne t’inquiète pas, on fait autre chose que lire tout le temps 😉
J’ai aussi fait libraire, et « vendre » est une des fonctions. Si tu es un bon libraire, tu fais du conseil, sinon tu ne vends que du best-seller et je n’appelle pas ça « libraire ».
J’ai fait « libraire » en Espace Culturel E.Leclerc, avec du conseil et ça permet de bien vendre 🙂
Oui, j’ai rencontré pendant mes vacances un petit libraire de Saint Malo très sympa, avec qui j’ai eu plaisir à discuter… J’aime les librairies traditionnelles, chez qui je suis un très bon client (j’achète et je lis une vingtaines de livres par mois), mais j’avoue avoir eu aussi de très belles discussions avec des employés de la Fnac (parfois moins snob que dans certaines librairies parisiennes où je me suis rendu pour chercher des ouvrages bien précis)…
Je confirme pour les FNAC « traditionnelles » (et même celles du concept « Périphérie ») : on y trouve de bons professionnels, comme dans les Cultura.
Ces professionnels n’ayant pas vraiment la main sur ce que les éditeurs leur livrent, le manque de choix ne vient pas d’eux donc ils restent de bons conseillers 🙂
De toute façon, de nos jours, si une librairie ne fait pas un minimum de conseil et se contente de « vendre », ce n’est ni rentable ni intéressant pour le client.