Depuis la 1ère mort de mon enfance, avec la disparition de Cabu, le slogan Je suis Charlie est servi à toutes les sauces.
Je me suis toujours défini Charlie, même avant les attentats de 2015.
J’ai enfin trouvé la bonne définition, dans un article de Libération :
«Je suis Charlie» était un cri humaniste, d’effroi et de mélancolie. Il me signifiait que je vivais dans un pays où des millions d’individus, quels qu’ils soient et quoi qu’ils pensent, se levaient spontanément pour dire qu’ils ne voulaient pas habiter un monde où l’on massacre des dessinateurs dont le métier est de faire rire, ni d’ailleurs qui que ce soit. «Je suis Charlie», c’était alors : «Je ne lis pas forcément Charlie, je n’aime pas forcément Charlie, mais je refuse qu’on tue ceux qui le font.» Il regroupait ceux qui lisaient Charlie, peu nombreux, ceux qui ne le lisaient pas, très nombreux, ceux qui avaient grandi avec les dessins de Cabu et de Wolinski, assez nombreux, ceux qui avaient quitté Charlie à un moment ou à un autre de son histoire, assez nombreux aussi, et même beaucoup de ceux qui ne l’aimaient pas. On se levait pour un principe, pour la vie, pour un principe de vie.
N’en déplaise aux fascistes et aux autres, j’ai toujours en moi cet état d’esprit.
Lisez l’article gratuit de Libération, il est intéressant et redonne l’envie d’être Charlie, s’il y a un peu d’humanisme au fond de soi.
Je peux pas, je suis fluide glacial ou pilote. 😛
Et Charlie période val, no way. Avant ouiais c’était avant.
Tiens j’ai croisé luce lapin il y a peu, puisqu’elle est dans la même association
C’est vrai ce que tu dis, je lis ton blog depuis 1977 et, très souvent après la lecture de l’un de tes billets, je me suis dit : « Ce blogueur, il est Charlie ».
Je crois que tu blagues 😀 mais ceci dit, janvier 2010 pour le 1er billet… je devrais faire du ménage ? Ou laisser à la postérité inintéressante certains billets…
Je ne sais pas si je suis Charlie mais je suis certain de n’être pas Figaro.
Un très bon début, je trouve.