Nous avons voulu visiter le marché nocturne de Cherbourg.
Nous avions en tête celui visité à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Pour résumer : le choc a été rude.
Nous pensions qu’il y aurait de nombreux stands, des animations, la foule.
Nous n’avons vu qu’une petite vingtaine de stands artisanaux avec bijoux fait maison, des bouquinistes que l’on voit régulièrement dans les brocantes et vide-greniers, un stand de t-shirts et babioles tenus par… des péruviens (?) jouant de la flûte de Pan, etc.
Pas de quoi s’extasier, le tout s’étendant sur 500 mètres au maximum, adossé au port avec les restaurants habituels de l’autre côté de la rue.
Nous avons alors poussé dans les rues avoisinantes pour constater comme la presse ce matin que les 13,5 % de commerces ayant fermés récemment sont une réalité.
Le centre-ville était désert alors que si tous les commerçants avaient joué le jeu et étaient restés ouverts, nous aurions peut-être eu droit à de l’animation, des gens, la vie dans une grosse ville soi-disant touristique.
Nous n’avons eu que le pâle reflet d’une vie dont le tissu économique se meurt lentement mais sûrement.
En guise de repas avec des spécialités locales, nous avons fini dans l’honorable restaurant asiatique du centre commercial le plus proche.
J’aime Cherbourg, mais pas dans cette situation quasi-morbide économiquement parlant.
Nous verrons ce que donne la future intercommunalité en janvier puis le grand rassemblement de 2018…
En attendant, heureusement que nous aimons juste flâner, car point de but précis atteint ce soir, si ce n’est la satisfaction d’avoir visité une boutique qui vend des spécialités irlandaises et du Royaume-Uni, dans laquelle j’ai acheté de quoi sustenter ma soif prochainement, à un prix raisonnable.
Vive l’artisanat local !
Vous noterez (sans l’excuser) au passage l’indigence de l’APN de mon Wiko Iggy, digne de celui d’un ZTE sous Firefox OS 😉