J’ai été voter dimanche.
Encore.
Mais nous n’avons pas été nombreux…
Avec environ 50,02 % d’abstention, les partis politiques parlent de… victoire ?
Aujourd’hui l’UMP, demain un autre, il a toujours été question de victoire même avec une forte abstention.
Franchement, qui gagne avec un électeur sur deux qui ne se déplace pas ?
Je pense que l’on peut voter de plusieurs façons :
- en votant pour un candidat dont on partage les idées.
- en votant « blanc » (enveloppe vide) si aucun candidat en lice ne présente d’idées qui vous intéressent. Les votes blancs sont décomptés à part des votes nuls depuis le 1er avril 2014 (bon anniversaire 😉 ).
- en votant « nul » (avec un bulletin modifié par exemple) même si j’ai du mal à comprendre ce genre de vote.
Pour moi, les deux pires choses à faire sont :
- voter pour un candidat dont les idées ne nous intéressent pas : est-ce à nous de « rattraper » le fait qu’un candidat ne nous séduit pas avec ses idées en faisant « barrage » à un candidat adverse ? Non.
- ne pas aller voter : si vous ne vous déplacer pas (même pour voter blanc ou nul), vous montrer aux candidats que voter ne vous intéresse pas. Donc qu’ils pourront, s’ils sont élus, même par très peu d’électeurs, qu’ils pourront supprimer le Droit de Vote. Sans préavis, puisque ça ne vous intéressent pas.
Effectivement, si plus personne ne vient à se déplacer, pourquoi dépenser tout cet argent pour faire campagne, autant supprimer le droit de vote.
Sinon l’abstention est peut-être aussi un moyen de montrer sa mésentente avec la politique en général (tout pour eux et rien pour les autres). Le peuple pense que le monde politique est pourri (suffit de suivre un peu l’info) et personne ne vient faire le ménage, cela ne motive pas beaucoup 😀
A pluche.
Pour la mésentente, je préfère le vote blanc qui montre que l’on se déplace quand même…